L'Irak entame son dernier match du troisième tour des qualifications pour la Coupe du monde 2022, mardi, dans le besoin d'une victoire sur la Syrie pour garder l'espoir de se qualifier.
Les deux équipes ont remporté des victoires la semaine dernière, les Syriens ayant blanchi le Liban 3-0, tandis que les Lions de Mésopotamie ont remporté une victoire 1-0 contre les Émirats arabes unis (EAU).
Avant-match
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Alors que sa campagne de qualification touche à sa fin, la Syrie nous a donné un aperçu de ce dont elle est capable jeudi dernier, remportant son premier match au troisième tour et obtenant une blanchissage pour la première fois depuis son triomphe 3-0 sur Guam en 2021.
Ce n'était en aucun cas une démonstration dominante, puisqu'ils n'avaient que 36 % de la possession et une précision de passe de 63 %, mais ils ont été létaux devant le but, marquant trois de leurs quatre efforts cadrés.
Ghassan Maatouk est le cinquième manager nommé dans ce camp tout au long de ces qualifications 2022 dans ce qui a été une épreuve pour ces joueurs.
Si ses débuts lors de leur précédente rencontre ont été couronnés de succès, il sera intéressant de voir quel type d'identité l'ancien défenseur syrien choisit de mettre en œuvre au sein de ce groupe pour ce match de qualification.
Les Syriens sont entrés en qualification avec un désavantage considérable, actuellement interdit par la FIFA de jouer sur leur sol natal, ce qui signifie que tous leurs matchs à domicile ont eu lieu aux Émirats arabes unis.
Après une performance impressionnante au deuxième tour, remportant sept de leurs huit matches pour dominer leur groupe, ces joueurs ont découvert qu'ils ont encore du travail à faire lorsqu'ils affrontent les nations d'élite en Asie.
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C'est une situation à faire ou à mourir pour l'Irak, qui est à un point en arrière des Émirats arabes unis pour la troisième place du groupe A et une chance d'affronter l'Australie au quatrième tour.
Ils ont commencé à atteindre un sommet en un rien de temps, invaincus lors de leurs trois derniers matches toutes compétitions confondues, bien qu'avec une différence de buts de -6 contre -1 pour les Émirats arabes unis, l'Irak doit gagner ce match et espère que la Corée du Sud fera de même contre Al Abyad.
Comme les Syriens, l'Irak est lui-même passé par un carrousel d'entraîneurs, remportant cinq qualifications de deuxième tour sous Srecko Katanec avant qu'il ne quitte les salaires impayés présumés, puis Dick Advocaat ne parvient pas à remporter ses six premiers matches aux commandes et démissionne, laissant place à Zeljko Petrovic.
Cependant, une défaite et un match nul lors de ses deux premiers matches de qualification signifiaient qu'il a été limogé, et maintenant c'est à Abdul-Ghani Shahad d'essayer de terminer le travail et de maintenir leur rêve de Coupe du monde à flot.
Tout au long de ces qualifications, les Irakiens ont invité leur part de pression et ont eu du mal à gagner leurs duels au milieu du peloton, créant ainsi peu d'occasions de marquer en cours de route.
Ils n'ont pas gagné un match dans tout ce cycle de qualification lorsqu'ils ont concédé le premier, bien qu'ils n'aient pas encore perdu au moment de marquer le premier but.
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Actualités de l'équipe
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Alaa Al Dali a inscrit le vainqueur pour la Syrie contre le Liban la semaine dernière, son premier pour l'équipe nationale, les autres buts venant gracieuseté de Mardik Mardikian et Mohammad Al Marmour.
Ahmad Madania a stoppé les trois tirs libanais qu'il a affrontés pour récolter un blanchissage, et Mustafa Jneid a obtenu sa deuxième casquette pour l'équipe senior, remplaçant Al Marmour comme remplaçant en fin de seconde mi-temps.
Seuls trois joueurs ayant débuté le match contre la Corée du Sud ont également débuté leur match jeudi, dont Thaer Krouma, Amro Jenyat et Kamel Hmeisheh.
Hussein Ali a marqué son cinquième but international pour l'Irak lors de leur victoire la semaine dernière et son premier depuis 2019, tandis qu'Aymen Hussein a récolté sa 50e casquette et que le gardien Jalal Hassan a fait sa 60e apparition, stoppant trois tirs, pour préserver le jeu blanc.
Manaf Younis est l'un des trois seuls joueurs à avoir pu conserver sa place dans les 11 de départ au cours de leurs deux dernières rencontres, les autres étant Saad Abdul-Amir et Aymen Hussein.
Zidane Iqbal, qui était un remplaçant tardif de Manchester United lors d'un affrontement en Ligue des Champions en décembre dernier, a fait deux apparitions pour l'équipe nationale mais n'a pas encore figuré dans la formation de départ.
Syria composition probable:
Madania; Kurdaghli, Krouma, Midani, Jenyat; Marmour, Al-Mawas, Kass Kawo, Jneid; Samia, Mardikian
Iraq composition probable:
Hasan; Ibrahim, Ismail, Faez; Abdul-Amir, Ali, Meram, Bayesh; Iqbal, Farhan; Abdul-Raheem
Nous prédisons: Syria 1-1 Iraq
Ce sont deux équipes également appariées qui cherchent à trouver une identité claire et une marque de football adaptée à leurs compétences.
L'Irak a encore quelque chose à jouer mardi, mais comme la Syrie, ils n'ont pas fait preuve d'une grande constance dans ce tour de qualification, et vu qu'il n'y a pas d'avantage décisif quand on regarde ces côtés sur papier, un match nul semble être un scénario probable.